La faune et la flore

L’extrême originalité de la flore et de la faune de Nouvelle-Calédonie est le résultat de son histoire géologique particulière, de l’ancienneté de son isolement et de sa géographie qui en font aujourd’hui l’un des tout premiers «points chauds» de la biodiversité dans le monde.

La grande terre calédonienne est traversée du nord au sud par une chaîne de montagne. Le versant Est exposé aux alizés, forme une côte découpée et élevée donnant directement dans le lagon. La côte Ouest, en revanche, est basse et possède quelques plaines. L’Ile des Pins, à l’extrémité sud de la grande terre, possède un plateau central et une plaine littorale corallienne. Les iles Loyauté, composées de Maré, Lifou, Ouvéa et Tiga, sont des iles plates d’origine coralliennes.

La faune terrestre calédonienne comporte quelques espèces d’animaux, dont le cagou qui est endémique au territoire. La faune compte également des reptiles tels que les scinques et les geckos, et quelques papillons qui sont d’une rare beauté.

La Nouvelle-Calédonie possède une ceinture de récifs coralliens de plus de huit cents kilomètres et représente à elle seule près de 75% de la surface des récifs et lagons des territoires français, plaçant la France parmi les premiers pays coralliens du monde. Leur inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2008 est une reconnaissance internationale de la richesse de ses lagons.

La végétation comporte des espèces de la zone tropicale et des régions tempérées. Le banian, le santal, le kohu, le bourao, l’araucaria et le pin colonnaire composent la forêt côtière. Les espèces arborescentes et les lianes se trouvent dans les forêts humides. Sur la côte ouest, on trouve principalement les savanes herbeuses et les savanes à niaoulis.

Grâce à l’extraordinaire diversité de sa faune et de sa flore terrestre, aquatique et marine, la Nouvelle-Calédonie est reconnue aujourd’hui pour être un des hauts-lieux de la biodiversité à l’échelle mondiale. Cet héritage exceptionnel, lui impose un devoir important de gestion et de préservation aujourd’hui cadré par la règlementation en vigueur sur le territoire à travers le code minier et les codes provinciaux de l’environnement.