Rose-May GOUBIER, technicienne supérieure pilotage de production

Nous sommes égaux, les femmes font pareils que les hommes à leurs postes et vice-versa.

Rose-May GOUBIER

Parmi les quatre sites d’exploitation de la NMC, Kouaoua est l’un des deux centres situés sur la côte Est, avec Nakety.

Rose-May GOUBIER, est technicienne supérieure pilotage de production sur ce site. Elle est une des nombreuses femmes que l’on croise sur ce centre minier, aux côtés de Marie-Jo, Kathya ou encore Vaïana. Si les personnes extérieures sont surprises de trouver autant de femmes, elles-mêmes et leurs collègues masculins trouvent que c’est normal.

Elle ne s’y voyait pas et pourtant 11 ans plus tard, elle y est toujours !

A tout juste 30 ans, Rose-May travaille pour la NMC depuis maintenant 11 ans.

Elle ne se voyait pas nécessairement travailler dans la mine. Et elle avoue avec une simplicité un peu embarrassée qu’elle ne savait pas trop quoi faire après le baccalauréat.

Elle candidate alors pour le DEUST Géoscience à l’Université de la Nouvelle-Calédonie. Elle est retenue et obtient son diplôme 2 ans plus tard en 2009. Elle postule et est embauchée comme technicienne géologue à la NMC. Elle est alors basée à Nouméa au sein de la Direction technique. Au début, elle était surtout en charge des prospections et de la gestion de base de données.

Elle a ensuite évolué au sein de l’entreprise en se rapprochant progressivement des opérations sur le terrain, et est à présent mobilisée sur Kouaoua.

Exemple de succès ? Seule ou avec votre équipe ?

« Lorsque je suis passée du Faubourg Blanchot (Nouméa) à Kouaoua, on m’a confié la supervision d’une équipe de techniciens et d’opérateurs. C’était une première et surtout en majorité c’était des hommes, certains étaient plus âgés que moi. Et nous avons réussi à travailler ensemble. Pour moi, la clé c’est le respect mutuel. »

Être une femme dans ce monde minier ?

« Homme ou femme, on est tous là pour apporter notre pierre à l’édifice. Il n’ a pas de différence. Sur le centre de Kouaoua, on est à l’écart, on reste en base-vie pour certains d’entre-nous, donc l’ambiance est différente. Le respect entre homme et femme est une nécessité. Mais je sais que ce n’est pas toujours le cas et on ne doit pas tolérer le manque de respect à l’égard des femmes. »

Je tiens à rendre hommage à Maureen*, on ne t’oublie pas.

Rose-May GOUBIER

*En 2019, Maureen DIOPOSOI, conductrice de dumper pour la NMC Kouaoua est décédée sous les coups de son compagnon.