Cotransmine – Technicité des activités de maintenance des barges et remorqueurs

La maintenance des outils de production telle que la batellerie est une activité stratégique et une source d’optimisation de ces outils voire un facteur de profits. A Cotransmine, on est passé d’une maintenance curative à une maintenance préventive. Les entreprises telles que Cotransmine ne peuvent pas négliger cette facette de l’activité de maintenance dont les enjeux économiques sont importants (planification des investissements). Des révisions périodiques et annuelles sont prévues pour les remorqueurs et chalands incluant : les mécaniques, la chaudronnerie, les opérations de sablage et de peinture anti-corrosion afin de répondre aux exigences des Affaires Maritimes et du Bureau Veritas pour la délivrance des titres de sécurité et permis de navigation.


Cotransmine a organisé le 15 janvier dernier, sur le site de Téoudié, à Ouaco, une sensibilisation sur « les conditions d’utilisation, d’application & de sécurité des peintures & solvants ». Cette animation pédagogique et informative a été réalisée par Morgan BALLOT de la société Speed Marine. Elle répond à un besoin de l’entreprise de maitriser l’utilisation de la peinture, des mélanges et dosages afin d’optimiser les coûts et le temps de travail.

Loin de la visée esthétique, la peinture des chalands et des remorqueurs vise en premier lieu à les protéger des agressions marines, des ultraviolets et de les préserver sur le long terme de la corrosion.

Ces opérations régulières sont indispensables et font parties de la planification d’une maintenance classique pour tout l’ensemble des sites de chargement de la Cotransmine.

Trois thèmes ont été abordés lors de cette journée : préparation des surfaces et environnement de travail ; techniques d’application et mélanges ; sécurité et stockage.

Préparation des surfaces

L’étape préalable à la peinture est le nettoyage, dans la mesure du possible, de toute corrosion de la surface (ou coque) des chalands et des remorqueurs.

La peinture est une activité chronologique et programmée. En effet, il faut tenir compte de la température et de l’humidité avant de commencer une peinture. Si la température est trop élevée ou l’humidité trop importante, la peinture peut ne pas sécher ou craqueler.

Ainsi, suivant les saisons et la météo il est primordial de planifier les activités de peintures dans la journée, notamment pour l’application de plusieurs couches avec un intervalle suffisant.

Techniques d’application, mélanges et types de peinture

Afin de connaitre entre autres les dosages à utiliser, le type de diluant et le délai de séchage, il est nécessaire de se référer à l’étiquette sur chaque produit. La fiche technique donne également des indications relatives à la sécurité et aux normes de sécurité écologiques. Des informations indispensables pour faciliter l’utilisation et limiter les pertes et les risques liés au produit.

En dernier lieu, le nettoyage des outils. Ils doivent être nettoyés immédiatement après utilisation, avec un diluant cellulosique, de l’acétone voire du diluant, mais jamais à l’eau.

Sécurité et stockage

L’utilisation de toutes les peinture exige des équipements de protection individuelle (EPI) adaptés. Ainsi, tout salarié réalisant une activité de peinture doit porter à minima des gants appropriés et des lunettes de sécurité.

En raison des éventuelles vapeurs, il est conseillé de travailler dans un environnement aéré, ce qui est généralement le cas. Cependant, pour la peinture des cabines de remorqueurs, il est recommandé de porter un masque avec cartouches.

Enfin, le stockage des peintures doit se faire dans un lieu abrité, aéré, avec bacs de rétention. Et afin d’éviter toute confusion, stocker les peintures les unes avec les autres.