Victorine MAKALU est technicienne logistique à la NMC, basée à Ducos, à Nouméa.
Avec un BEP-CAP comptabilité, elle travaille pendant un temps en mairie, mais le métier ne lui plaît pas vraiment. Elle aspire à autre chose. De plus elle se rend compte que dans le domaine de la comptabilité, les places sont souvent déjà prises, et bien installées.
Elle se renseigne sur les métiers qui semblent porteurs et constate que la logistique est très demandée, et que ce domaine offre une transversalité qui lui plaît. Elle décide donc de reprendre ses études et passe un Baccalauréat professionnel logistique en alternance.
Embauchée chez un transitaire, elle y travaillera 10 ans.
Et elle rejoint la NMC en 2008 au sein de laquelle elle évolue depuis presque 13 ans maintenant.
Aujourd’hui les femmes ont leur place, on peut passer nos permis CACES, conduire des engins et des entreprises comme la NMC nous ouvre des possibilités. Il faut faire confiance aux femmes.
« Je gère les commandes d’achat dont les demandes émanent des centres miniers. C’est d’abord traité par un collègue informatiquement, il regarde la disponibilité dans le stock puis transmet à notre service achat pour passer commande. Je m’assure que les commandes sont disponibles chez le fournisseur et une feuille de route est préparée pour notre transporteur afin qu’il récupère les commandes et livre sur centre selon le planning prévu à cet effet.
Pour les commandes en international, je me mets en relation avec le transitaire afin que les marchandises soient acheminées à temps et au mieux soit par voie maritime soit en aérien selon les modalités conclus avec le fournisseur. Ça dépend aussi des pièces, on a des pièces très lourde et/ou très volumineuse. Par exemple nous commandons des godets pour les pelles. La difficulté parfois, c’est lorsque les pièces ne sont pas disponibles en local, on court après le temps. Et depuis le COVID, les délais sont encore plus longs. On en est venu à faire partir par bateau parce qu’il y a trop peu de vols. Et notre défi quotidien c’est de tenir les délais et de livrer les centres au plus vite pour éviter que les engins soient immobilisés, par exemple. »
En tant que femmes, nous devons saisir les opportunités. On voit de plus en plus de femmes qui nous ressemblent à des postes à responsabilités et importants pour l’entreprise, c’est encourageant. Cela donne envie d’aller plus loin.
« Je dirais qu’avant il devait peut-être y en avoir, mais plus maintenant dans le domaine de la logistique, il y’a beaucoup de femmes. Et à la NMC, les référents logistique achat sont plus souvent des femmes. Donc on va dire que pour le domaine logistique ça va. Pour les autres domaines, je ne sais pas mais je sais qu’être un homme ou une femme ne change rien à ce qu’on peut apporter à l’entreprise. »
« Pour moi, tout au long de ces 13 années chez NMC, j’ai eu des formations, des évolutions au sein de mon domaine. Et tout ça, c’est une réussite pour moi. Dernièrement, ma plus grande fierté, c’est d’avoir passé le CACES, je suis beaucoup plus autonome. »
« Je voudrais continuer à monter en grade et rester dans cette société. C’est une société pays, je voudrais bien continuer là-dedans. Je me vois encore ici pour longtemps. »