Les objectifs de production
Au début de l’année 2017, le magazine Do-Oulo titrait « NMC, la course contre la montre ». Dans cette 16ème édition, Didier Ventura Président de NMC a tenu à rappeler les objectifs de la société, exhortant l’ensemble du personnel à « passer au rythme supérieur », en affirmant, « notre objectif est de parvenir à une production de 3,5 millions de tonnes de minerai en 2017. Nous devons maintenir les 650 emplois actuels. Les clés du succès sont entre les mains de chaque employé ».
Branche minière du partenariat SMSP/POSCO, le rôle de NMC est d’approvisionner l’usine calédonienne de Gwangyang, la SNNC, issue du même partenariat. En mars 2015, SNNC a inauguré sa seconde ligne de production, augmentant sa capacité de production de 30 000 à 54 000 tonnes de nickel métal par an. Par conséquent, les mines NMC doivent doubler leurs productions, en passant de 1,8 millions de tonnes à 3,4 millions de tonnes de minerai à une teneur d’environ 2% Ni, pour se conformer aux nouvelles capacités de production de l’usine.
Afin d’atteindre ses objectifs de production 2017 et répondre aux besoins humains de ses centres miniers, tous localisés en province Nord, NMC a fait le pari ambitieux de recruter et accompagner 60 nouveaux opérateurs en 2017.
La méthodologie
En partenariat avec la province Nord et la MLIJ, NMC a été à la rencontre de jeunes filles et garçons en recherche d’emplois, originaires des tribus environnantes situées aux pieds des mines, pour leur proposer une formation à l’issue de laquelle, un poste sur mine pourrait leur être proposé. Il est à noter que ces jeunes ne détenaient pas toujours de qualification, de l’expérience ni une compétence requise pour le métier visé. Mais leur plus grand atout est sans doute leur enthousiasme et leur motivation à travailler et à participer au développement économique qui s’opère au sein de leur communauté.
Selon le Président de NMC Didier Ventura : « Cette démarche s’inscrit dans une logique de responsabilisation des populations locales et de rééquilibrage. Même si nous sommes soucieux de réaliser nos objectifs économiques, mais comme toute entreprise locale et calédonienne, nous devons non seulement assurer notre pérennité, mais également nous investir pour le développement social des populations locales afin d’assurer leur participation au développement durable de NMC. »
Après une pré-sélection par la MLIJ, les candidats désignés ont subi tests de détection cannabis, des entretiens individuels et des tests de motricité. Le rêve de conduire un engin sur mine, pour un jeune homme comme pour une jeune fille reste une réalité au sein des populations des communes minières en province Nord. A l’issu de ces entretiens, 60 jeunes ont été retenus pour entreprendre les formations.
La formation
8 semaines de formation à la conduite de tombereaux ont été effectuées au CFTMC de Poro avec en alternance théorie et pratique incluant : la prise en charge de l’engin, l’entretien, le chargement et déchargement, les conditions de sécurité et les tâches régulières à respecter en fin de poste.
Directement plongés dans la réalité terrain, les stagiaires sont soumis aux mêmes règles que les salariés telles que la ponctualité, le respect entre collègues, l’interdiction de la consommation de cannabis et d’alcool, et la prise en charge de leurs engins. Par ailleurs, l’apprentissage et la conduite d’un dumper, les aident à devenir responsables de leurs outils de travail.
L’embauche
A la suite des résultats satisfaisants de stage et comme prévu, un effectif total de 60 jeunes sont venus se rajouter aux 650 emplois existants. Ils sont tous répartis entre les quatre centres miniers NMC : 17 à Poya, 14 à Ouaco, 12 à Kouaoua et 17 à Nakéty.
NMC tient à remercier tous ceux qui sont directement ou indirectement impliqués dans cette démarche de recrutement et de formation, notamment la MLIJ et la province Nord pour leurs actions et les ressources allouées ainsi que les membres de sa direction des ressources humaines.
Bravo à tous !