La SMSP passe au vert

En effet, la SMSP passe au vert, mais cette fois ci ce n’est pas le vert du Nickel mais celui de l’Energie verte.

La SMSP a installé sur le toit de son immeuble en centre-ville une unité de production solaire photovoltaïque comprenant 100 panneaux ayant une capacité nominale de production de 49 kWt par an.


Les raisons du choix d’utilisation des énergies renouvelables par la SMSP

Tony TAVONG, Business Manager à la SOFINOR était chargé de la coordination et de la réalisation de ce projet. Il explique : « Il s’agit dans un premier temps, d’une réelle prise de conscience. Nous devons respecter notre environnement et limiter notre dépendance aux énergies fossiles. » En effet, les énergies fossiles ne sont pas renouvelables et produisent énormément du dioxyde de carbone (CO2) ainsi que d’autres gaz tels que le méthane, qui sont très nocifs pour l’environnement.

Par ailleurs, une législation incitative sous forme d’arrêté gouvernemental daté de 2015 permet aux calédoniens non seulement de produire leur propre consommation d’électricité mais aussi de revendre le surplus à leur principal distributeur.

M. Tavong poursuit : « Notre immeuble regroupe un certain nombre de bureaux dont la consommation énergétique s’effectue principalement en journée. Il y a donc une opportunité à produire une énergie verte qui sera immédiatement consommée. Après études comparatives, la Direction de la SMSP a décidé de s’orienter vers l’énergie solaire. »

Pourquoi opter pour l’énergie solaire ?

Comme son nom l’indique, l’énergie solaire est une ressource créée à partir de la chaleur du soleil et permet de fabriquer de l’électricité grâce à sa lumière captée par des panneaux solaires. Selon les experts, en l’espace d’une heure, la terre reçoit assez de soleil pour alimenter le monde entier en électricité pendant un an.

La Nouvelle Calédonie a un taux d’ensoleillement très élevé et une température moyenne annuelle de 23,1°C. Cette ressource d’énergie est abondante et gratuite, son utilisation est exempte d’émissions de polluants ou de produits nocifs.

Une énergie 100% « verte ».

Un chantier sur le toit 

Les travaux ont débuté au mois de juillet 2018 sur un chantier inhabituel : le toit d’un immeuble en centre-ville. Les panneaux ont été acheminés à l’aide d’une grue sur le toit de l’immeuble. Les travaux de pose et de fixation des panneaux photovoltaïques ont été achevés et le dispositif mis en service fin juillet 2019.

 

Quel partenaire ?

M. Tavong explique : « L’objectif pour la SMSP était de trouver un partenaire capable de nous accompagner sur l’ensemble du projet. C’est-à-dire du financement, à la construction et au suivi des installations. Après un appel d’offre, c’est au final l’entreprise Socometra NC, qui a été choisie comme partenaire pour entreprendre les travaux d’installation et d’accompagnement de l’unité de production. La SMSP peut ainsi bénéficier de l’expérience d’Engie, l’un des leaders mondiaux de la transition énergétique. »

Le dispositif  

L’unité de production solaire photovoltaïque de la SMSP comprend 100 panneaux solaires sur une surface de 190 m2, réparties sur deux emplacements et fixés au toit de l’immeuble. Sa capacité nominale de production est de 49 kWt par an. Sa durée de vie est de 20 à 22 ans. EEC a procédé au remplacement du compteur classique par un compteur à double sens, qui permet de comptabiliser l’énergie utilisée et achetée par déduction de l’énergie produite et revendue sur le réseau.

Un investissement rentable

L’objectif pour la SMSP est de produire de l’électricité verte pour ses besoins de consommation au niveau de son immeuble.

Une facture d’électricité réduite d’au moins 30% grâce à l’optimisation de la consommation d’énergie et la revente du surplus d’énergie produite. Pour la SMSP l’économie estimée est d’environ 850 000 XPF/an. Tony TAVONG, qui a suivi ce projet depuis sa conception jusqu’à sa réalisation, conclut : « Au-delà du gain économique toujours important, la SMSP est surtout satisfaite du bénéfice écologique qui profite à tout le monde. En effet, notre réduction d’empreinte carbone a été estimée à 53 tonnes de CO2/an. »