Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a visité l’usine du Nord

Le Premier ministre a assisté à une coulée de nickel à l’usine du Nord, le 27 juillet 2013. Il était accompagné par une importante délégation comprenant notamment le ministre des Outre-Mer Victorin Lurel, la ministre déléguée chargée des PME et de l’innovation Fleur Pellerin, le Haut-commisaire Jean-Jacques Brot, le député Philippe Gomes, le député européen Maurice Ponga, le président du Congrès Gérard Poadja, le vice-président du gouvernement Gilbert Tyuienon, le président de la province Nord Paul Néaoutyine, le PDG du groupe SMSP André Dang, la présidente du conseil d’administration de l’ADCK Marie-Claude Tjibaou et Hnadrune Yeiwéné. La délégation a ensuite été accueillie par le chef Jean Poithily à la tribu de Gatope pour le déjeuner. 


Extrait du discours de Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, devant le Congrès de la Nouvelle-Calédonie

« Michel Rocard, Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur, conscients de leur responsabilité devant l’histoire, surent trouver les gestes et le chemin de la réconciliation et poser les premiers jalons de ce destin commun. A notre tour, dans les années qui viennent, de mesurer nos responsabilités devant les Calédoniens et les Français et de prendre les décisions fidèles à cet héritage inestimable.

Car les progrès réalisés depuis 1988 sont immenses, et plus encore depuis l’Accord de Nouméa.

Cet accord, vous le vivez au quotidien. Il a mis en place les institutions actuelles de la Nouvelle-Calédonie. Il a fixé les principes du processus d’émancipation. Il a défini les modalités du rééquilibrage, et du partage des responsabilités.

Nous pouvons en mesurer les avancées sur le terrain.

Je pourrai le constater demain quand je visiterai l’usine de nickel de Koniambo. Je ne suis pas le premier à faire cette visite. Mais maintenant, le nickel coule ! L’usine produit ! C’est une véritable réussite industrielle et nous pouvons féliciter tous ceux qui y ont contribué : les ouvriers, calédoniens et étrangers, les cadres, souvent recrutés et formés localement, et bien sûr les dirigeants de la société KNS.

C’est surtout un grand succès politique ! Les signataires de l’Accord de Nouméa, et ils sont nombreux ici parmi nous, avaient décidé, autour de Lionel Jospin, de consacrer des efforts importants au rééquilibrage des richesses et de l’emploi. Cette usine, qui fonctionne et qui produit, en est la manifestation la plus tangible. »