Le conseil de direction de la société SNNC, qui opère l’usine de la SMSP en Corée et au sein duquel la SMSP détient trois sièges sur six, a arrêté les comptes de l’exercice 2018.
Pour la dixième année consécutive, le bilan de SNNC fait état d’un résultat positif particulièrement exceptionnel au vu des difficultés d’approvisionnement en minerai auxquelles l’usine a dû faire face, ces difficultés étant directement liées aux intempéries qui ont touché les mines de NMC en Nouvelle Calédonie en début d’année.
Les résultats 2018 font donc état :
• D’une production de 45.000 tonnes de ferronickel (en deçà des prévisions budgétaires),
• D’un chiffre d’affaires de 60,3 milliards XPF,
• D’un EBITDA de 6,5 milliards XPF,
• Soit une marge de 11%.
A l’issue des dix derniers exercices (2009/2018), la SMSP constate que les résultats de sa filiale sont les suivants :
• Une production de 306.379 tonnes de ferronickel,
• Un chiffre d’affaires de 411 milliards XPF,
• Un EBITDA de 65,36 milliards XPF,
• Soit une marge de 16%.
A l’issue de ces dix derniers exercices, malgré les années de crise et avec une teneur d’approvisionnement en nickel inférieure à 2%, la SMSP a reçu 10 milliards XPF de dividendes, ce qui n’a pas empêché à SNNC d’amortir plus de 50% de son usine.
En dressant le bilan de ces dix dernières années, la SMSP constate que le modèle offshore est incontestablement une réussite industrielle, économique, sociale et environnementale, ce dont elle est extrêmement fière.