Notre stratégie

Notre stratégie

Un développement durable, optimisé et ajustable au marché

La stratégie de la SMSP se fonde sur le postulat qu’une ressource naturelle génère bien plus de valeur ajoutée et donc de retombées économiques quand elle est transformée, et non simplement extraite et exportée.

Ainsi pour chaque catégorie de minerai de nickel, un modèle de valorisation adapté permet de démultiplier les retours de valeur ajoutée.

C’est sur cette base que la SMSP a conclu des partenariats onshore et offshore permettant pour le premier de rentabiliser l’exploitation, localement, d’un minerai riche, et pour le second de valoriser un minerai de plus faible teneur en nickel dans une usine équipée en conséquence sur un autre territoire que la Nouvelle-Calédonie.

La SMSP est ainsi actionnaire majoritaire de KONIAMBO NICKEL SAS, co-détenue avec GLENCORE, et de SNNC et NMC, co-détenues avec POSCO.

L’intérêt de chacun de ces partenariats est de se positionner sur le marché de la métallurgie afin de bénéficier d’une plus-value plus importante générée par la vente des produits ainsi transformés, c’est-à-dire le ferronickel.

Grâce à cette stratégie industrielle, 51% de la valeur ajoutée revient au territoire à travers les dividendes perçus par la SMSP du fait de sa participation majoritaire.

Ce modèle de développement permet par ailleurs la création d’emplois sur le territoire calédonien pour assurer la fourniture en minerai de l’usine offshore.

Une vision au service de l’« intérêt général »

En tant qu’entreprise détenue par la collectivité publique, le groupe SMSP est de fait un outil au service de l’intérêt général.

Une approche qui se retrouve en premier lieu en matière d’emploi. En passant de 120 employés en 1990 à plus de 2500 emplois directs au travers de ces filiales, la SMSP constitue un des premiers employeurs du territoire.

Plus encore, l’activité de l’Usine du Nord, de la NMC et de la Cotransmine a généré une dynamique de formation initiale, continue et de réorientations professionnelles. Une activité qui a donné de nouvelles perspectives d’emploi à la population locale au travers de métiers variés et avec une place réelle faite aux femmes dans un univers traditionnellement masculin.

Des perspectives qui s’expriment aussi dans les activités de sous-traitance. Ces dernières se sont très rapidement développées en Province Nord et en Province Sud. De manière localisée, l’Usine du Nord encourage par ailleurs la création d’entreprises auprès des communautés locales par le biais des GDPL (Groupement de Droit Particulier Local). Ces structures endémiques de la Nouvelle-Calédonie permettent à des clans de développer sur les terres coutumières, ou sur la base du clan, une activité économique. Une étude du CEROM réalisée en 2015 fait état de trois voire quatre emplois indirects créés pour un emploi direct de l’Usine du Nord.