Extraction de minerai de saprolite en majorité, et de latérite en plus faible quantité. La NMC doit être en mesure de fournir environ 3 à 3,5 millions de minerai à l’usine SNNC. En 2023, la production était de 2,9 millions de tonnes de minerai envoyé.
Quatre centres miniers opérationnels situés en province Nord à Ouaco (Kaala-Gomen) et Poya sur la côte Ouest, à Nakety (Canala) et Kouaoua sur la côte Est. Le siège administratif, le centre de maintenance, le laboratoire et les services supports principaux sont situés à Nouméa.
702 au 31 décembre 2023.
Adresse : 24 rue Baie de Koutio – Ducos
BP 66 – 98845 Nouméa Cedex
Nouvelle-Calédonie
Tél. : +687 28 31 71
Site web : https://nmc.nc
NMC, extraire du nickel calédonien pour alimenter une usine calédonienne située en Corée du Sud, c’est le pari du partenariat SMSP-POSCO dont les deux entreprises, NMC et SNNC sont les fruits.
Dans le cadre de ce partenariat, la NMC a pour mission de fournir à l’usine SNNC 3,6 millions de tonnes de minerai humide par and, avec une teneur d’environ 2%.
La NMC doit également assurer une certaine composition chimique du minerai envoyé, qui nécessite le mélange des minerais des sites de la Côte-Est (Kouaoua et Nakéty) et des sites de la Côte-Ouest (Poya et Ouaco).
La co-entreprise NMC dont le capital est détenu par la SMSP et POSCO est dirigée par un conseil de direction paritaire composé de six membres dont trois membres nommés par la SMSP et trois membres nommés par POSCO.
En raison de l’éparpillement des sites, l’organisation au sein de l’entreprise se fait par site avec à sa tête un Chef de centre qui répond directement au Directeur opération. Les autres directions désignent sur chacun des sites des référents, RH, comptables, HS etc.
Le minerai de nickel situé en surface des massifs montagneux est exploité en carrières (à ciel ouvert). La NMC exploite des titres miniers sur 4 sites en Nouvelle-Calédonie :
Sur la Côte-Est, à Yaté, la NMC exploite également deux sites de moindre capacité, N’Go et Gémini.
Le siège administratif de la NMC se trouve dans des bureaux à Ducos, à Nouméa, capitale de la Province Sud et ville la plus peuplée de Nouvelle-Calédonie.
LA PROSPECTION ET L’ÉVALUATION DES GISEMENTS
Etude de terrain et relève d’échantillon permettant d’évaluer la présence et la composition des ressources. Ensuite des campagnes de sondages sont réalisées et les échantillons envoyés en laboratoire pour modéliser la position des gisements. Enfin, des plans d’exploitation sont élaborés sur cette base pour faire les demandes de permis d’exploitation.
Les verses à stériles, les pistes pour les engins et véhicules, les ouvrages de gestion des eaux sont bien sûr inclus dans le plan d’exploitation, lequel est pluriannuel.
L’EXPLOITATION
Extraction du minerai par étape :
La Société minière du Sud Pacifique, alors propriété de la famille Lafleur, a vu le jour à Ouaco en 1969 où elle exploitait à proximité un domaine minier appartenant à la SLN dont elle est amodiataire jusqu’en 2000. Le centre minier de Ouaco, aujourd’hui exploité par sa filiale NMC, demeure le cœur opérationnel de la société depuis son rachat par la Sofinor en 1990.
Le centre de Ouaco est situé dans les plaines de la côte nord-ouest de la Nouvelle-Calédonie, sur le territoire de la commune de Kaala-Gomen. Il se trouve à 40 kilomètres de Koumac et 65 kilomètres de Koné.
Le centre recouvre trois domaines qui sont :
• Le village, historique, où sont regroupés les bureaux de la direction et le secrétariat, les ateliers de maintenance, le magasin industriel, le laboratoire et le dock de l’équipe de sondage.
• Les massifs miniers de Ouazanghou, distant de 20 kilomètres, et de Taom, distant de 30 kilomètres.
• Le site de chargement des minéraliers, en bord de mer, également situé à une vingtaine de kilomètres du village.
Le centre de Poya exploite la mine Pinpin dont certains titres appartiennent à la SLN et sont l’objet d’un accord d’échange avec le gisement SMSP de Konboye N’Goye sur la région de Thio. Le développement du partenariat SMSP-POSCO avec les Coréens va également conduire, dans les années à venir, à l’extraction de minerai sur le gisement Dent de Poya, près de la mine Pinpin, et à l’ouverture d’un nouveau site minier sur le massif du Boulinda.
Le centre de Poya a la particularité d’être à cheval sur les provinces Nord et Sud. Il se trouve au milieu de la côte ouest, à mi-chemin entre le bourg agricole de Bourail et le pôle urbain de VKP, tous deux distants d’une cinquantaine de kilomètres du village de Poya. Il englobe :
• La mine Pinpin, qui culmine à 800 mètres d’altitude et se trouve à une trentaine de kilomètres de l’agglomération et 27 kilomètres du rivage.
• Le site de chargement des minéraliers de Porwi, distant de 25 kilomètres du village et de la mine.
• Les bureaux administratifs.
Les bureaux du centre se trouvent à une douzaine de kilomètres du village de Kouaoua, sur la route menant à Poro.
Le centre minier de Kouaoua englobe :
• Les mines SMMO 36 (Kadjitra) et SMMO 37, réouvertes en 2006 pour le marché chinois, localisées respectivement à 12,5 et 10 kilomètres du bord de mer, ainsi que la Claire Red actuellement en sommeil.
• Les infrastructures et installations du bord de mer.
• Le centre administratif et le campement minier.
Le centre de Nakéty concentre sur un périmètre relativement réduit plusieurs gisements et les installations de bord de mer pour le chargement. Les gisements de la société côtoient des domaines appartenant au Groupe Ballande. Ceci se traduit par une présence conjointe des deux groupes sur le même massif et l’utilisation d’un tronçon de piste commun pour accéder à leur exploitation respective. Comme pour les autres sites de la société, l’activité de Nakéty a été pérennisée grâce au contrat de fourniture de minerai pour l’usine de la SMSP en Corée.
Le centre de Nakéty occupe la côte sud de la baie du même nom, sur la commune de Canala, à 18 kilomètres du bourg principal. Il se trouve dans une zone de la côte Est largement dédiée à l’activité minière entre Thio, au sud, et Poro, au nord.
Il englobe :
• Les mines Edouard et Euréka, respectivement distantes de 3 et 6 kilomètres du rivage, ainsi que la mine Circée, à 10 kilomètres.
• Les installations de bord de mer accueillant les bureaux administratifs, le laboratoire et le wharf de chargement ainsi que des structures collectives pour la restauration et l’hébergement des personnels de passage.
La NMC est historiquement une entreprise ancrée dans son environnement humain et spécifique, celui de la Nouvelle-Calédonie.
En ce sens l’entreprise a mis en place une Direction de la Sous-Traitance et de l’Intégration Economique (DSTIE), cette dernière met en œuvre la politique de responsabilité sociale et environnementale de l’entreprise. Ainsi, il s’agit de s’assurer sur chaque site de production de mobiliser des entreprises localisées pour les opérations, mais aussi d’encourager le développement d’activité comme la restauration, la garde d’enfants. Plus avant, la DSTIE assure l’accompagnement des initiatives de ses salariés qui souhaitent par exemple se lancer dans l’entreprenariat agricole ou dans une reprise d’étude ou une réorientation.
L’ensemble de ces actions sont menées en permanence et constituent ensemble une licence sociale d’opérer de l’entreprise. Dans cette dynamique, la majorité des salariés des sites sont avant tout des résidents de la zone, et notamment des tribus environnantes.
Consciente de l’importance du patrimoine naturel exceptionnel de la Nouvelle-Calédonie et des multiples pressions qui sont exercées sur sa biodiversité, NMC est soucieuse de développer des techniques d’exploration, d’exploitation et de réhabilitation respectueuses de cet environnement.
Parmi les nombreuses actions menées, la NMC met un accent particulier sur :
